Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
La famille Larivière caresse le projet de mettre sur pied une ferme qui aura des vocations de réinsertion sociale et de zoothérapie pour les enfants. Pour y parvenir, le couple formé de Fanny Grenier-Robillard et Martin Larivière a décidé de participer au Défi48 de la plateforme de sociofinancement La Ruche.
La mère de trois enfants raconte avoir découvert l’importance du contact avec les animaux pour les jeunes avec son fils atteint de déficit d’attention et de dyslexie. « Il m’a dit : »Les vaches ne me disent jamais que je suis bizarre. » On a vu les effets bénéfiques et on s’est dit pourquoi ne pas l’offrir à d’autres enfants », raconte la résidente de Saint-Stanislas-de-Kostka, en Montérégie. Leur relation avec l’agriculture n’a commencé qu’en 2017 par « une révélation », lors d’un séjour sur un site agroalimentaire. Mme Grenier-Robillard et son conjoint sont tous les deux issus du domaine de la santé, natifs de Montréal, n’ont pas de famille agricole et ont choisi de s’établir en banlieue de Montréal au début des années 2000.
À partir de 2017, ils ont commencé des études dans le domaine et ont trouvé une terre à louer pour y faire l’élevage de vaches, de porcs et de poules. Depuis un an, ils vendent la viande de leurs animaux. Le couple souhaite désormais pouvoir faire l’intégration de jeunes au profil de décrocheurs ou de délinquants et leur offrir un emploi. « Ça peut aussi aider à la pénurie de main-d’œuvre », croit celle qui se décrit elle-même comme une ancienne délinquante. L’autre volet qu’ils veulent développer dans leur entreprise est de rendre possible le contact des enfants avec tous les animaux de ferme. Fanny Grenier-Robillard suit d’ailleurs une formation en zoothérapie.
Défi de 48 heures
Pour arriver à réaliser son rêve, la famille a décidé de participer au Défi48 de La Ruche. Le projet consiste à lancer et faire grandir une entreprise en 48 heures. Dans son cas, cela se déroulera les 7 et 8 août. La famille accueillera la population à la Covey Hill Farm de Havelock, en Montérégie, la propriétaire ayant accepté d’aider. Les visiteurs pourront donc côtoyer des animaux selon le même concept que les Larivière souhaitent réaliser. « Ça nous donnera une belle visibilité et ça va permettra aux gens de connaître notre service. On aimerait s’enraciner en 2022 », mentionne Fanny Grenier-Robillard.