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S’établir dans une exploitation agricole en Abitibi n’est pas sans défi. Il fait froid, les marchés sont éloignés et les entreprises ont besoin d’être modernisées. Depuis plusieurs années, les producteurs nordiques et l’Union des producteurs agricoles (UPA) réclament des programmes adaptés à la production dans ces régions, mais leurs doléances demeurent sans réponse.
« C’est très difficile la terre avec ce climat. Ça ne se travaille pas pareil. Ceux qui ont voulu faire de gros volumes, ils se sont plantés », constate Samuel Beauregard depuis qu’il s’est installé à Saint-Marc-de-Figuery, en 2006. Son confrère Maxime St-Laurent considère que malgré le réchauffement climatique de la région, la température demeure un enjeu. « Je me souviens d’un 15 août où tout était gelé », relate-t-il.
Que ce soit par l’entremise de La Financière agricole du Québec (FADQ) ou du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), aucun programme ne soutient spécifiquement les producteurs qui quittent le sud du Québec pour les régions éloignées, sauf celui pour le drainage et le chaulage des terres, seulement offert dans les régions éloignées désignées comme prioritaires.
Demande de l’UPA Un programme complémentaire pour les entreprises qui génèrent moins de 100 000 $ de revenus agricoles bruts par an et celles qui sont situées dans les MRC prioritaires, incluant celles qui sont couvertes par l’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) et celles qui sont sous gestion de l’offre. Coût estimé : autour de 61 M$/an. Réponse de la FADQ et du MAPAQ Depuis 2015, la contribution gouvernementale à Agri-Québec a été majorée de 3,2 % à 4,2 % pour les entreprises dont les revenus admissibles sont inférieurs à 100 000 $. D’autres études seront effectuées dans le cadre de la Politique bioalimentaire 2018-2025. La FADQ collabore avec le MAPAQ pour analyser différents scénarios qui permettraient de moduler les interventions et les services selon les spécificités régionales du territoire québécois. |