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Le propriétaire de la ferme biologique Le Potager fleuri du lac, au Lac-Saint-Jean, Guillaume Doucet, estime avoir perdu 50 % de sa production de légumes après qu’une importante quantité de grêle se soit abattue sur ses terres, le 29 juillet.
« C’était vraiment localisé chez nous. J’ai parlé à des producteurs voisins et ils n’ont rien eu », soutient l’agriculteur qui cultive environ sept hectares de produits maraîchers à Saint-Prime. S’il évalue ses choux, ses laitues et ses gourganes « pertes totales », il a toujours espoir de sauver une partie de sa production d’oignons, d’échalotes, de poireaux, de haricots et de courges. « Il y a des dommages. J’anticipe peut-être une baisse de rendement de 50 %, mais c’est récupérable », se console-t-il. Comme elles étaient sous terre, ses carottes et ses pommes de terre, quant à elles, ont été épargnées.
« Je n’avais jamais vu ça de la grêle comme ça à ce temps-ci de l’année. Il y a eu beaucoup d’eau aussi. Certaines de mes terres ont été inondées », soutient celui qui estime ses pertes potentielles à 35 000 $ à 50 000 $. « Une chance qu’il n’y a pas eu de vent. Mes légumes n’ont pas bougé, mais ils ont été perforés par les grêlons. »
Le producteur soutient que ces dégâts n’auront pas d’impact sur les ventes en kiosque et qu’il lui reste encore « plein de légumes », mais que les ventes en épicerie et dans les restaurants pourraient diminuer.
« Je n’ai pas d’assurances pour ce genre de dommages. Je choisis d’assumer les pertes. Ça fait mal, mais on a les reins solides. On va passer au travers », affirme-t-il.