Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Le département américain de l’Agriculture (USDA) croit qu’on se dirige vers une récolte record et la fin des inventaires serrés de maïs.
Même son de cloche au Canada où les dernières prévisions font état d’un record de maïs si on combine la production anticipée au Québec et en Ontario.
Les prédictions de l’offre et de la demande des produits agricoles du USDA, publiée le 10 mai, indiquent qu’en septembre 2013, les stocks devraient remonter d’un creux pratiquement historique à leur plus haut niveau depuis sept ans. Les semis hâtifs aux États-Unis amènent l’USDA à prévoir une récolte record de maïs de 14,8 milliards de boisseaux, en augmentation de 2,4 milliards de boisseaux par rapport à 2011. Cette remontée spectaculaire s’explique par une superficie de 5,1 millions d’acres supplémentaires à l’an dernier et des rendements plus élevés que la moyenne à 166 boisseaux à l’acre. Les prix élevés du soya pourraient toutefois faire changer les dernières décisions d’ensemencement.
Toujours selon les prévisions officielles, la demande américaine en maïs devrait augmenter de 9 % en 2012-2013. Cette hausse s’expliquerait par un secteur de l’élevage dynamique, des exportations plus grandes et une hausse de production d’amidon et de produits sucrants. La production d’éthanol devrait demeurer stable étant donné la limite maximale de biocarburant qui peut être mélangé à l’essence. La récolte 2012 suffira amplement à fournir toute cette demande et même à faire augmenter les inventaires.
Canada et Québec
Selon Statistique Canada, les producteurs ontariens devraient battre un record qui remontait à 1981 et semer quelque 2,17 millions d’acres de maïs. Au Québec, on s’attendait à une progression de 16 % des superficies de maïs, soit un total de plus d’un million d’acres. Ces prévisions du 24 avril pourraient toutefois être révisées en tenant compte des décisions tardives.
Selon La Financière agricole du Québec, les semis de céréales et de maïs étaient complétés à 30 % en date du 10 mai. Il est donc possible que la récente hausse du prix de l’engrais et la pluie fasse changer d’idée certains producteurs et que le soya reprenne un peu plus de place par rapport au maïs.
Pour le moment, les dernières données de Statistique Canada prévoyaient plutôt une diminution de 16 % des superficies en soya par rapport à 2011. Il s’agit du premier repli du soya depuis 2007 au Québec. À l’opposé, l’Ontario se dirige cette année vers un troisième record d’ensemencement de soya.