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La situation s’est aggravée à la baie Lavallière, dans la région de Sorel-Tracy. C’est ce que confirme une étude commandée par Québec pour faire état des inondations à répétition résultant de la construction d’un barrage pour favoriser la faune aquatique. L’ouvrage menace aujourd’hui la survie d’entreprises agricoles dans le bassin de la rivière Pot au Beurre.
« De toute évidence, oui, il y a aggravation », reconnaît Laurent Lessard, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs. Propriétaire du terrain où a été aménagé l’ouvrage de rétention de l’eau, ce ministère dirigeait le comité interministériel mis sur pied pour apporter des solutions. Un rapport d’analyse a été déposé il y a deux semaines, de sorte que le dossier pourrait se retrouver sous peu au Conseil du trésor.
« Quel est le remède à cette aggravation? » s’interroge maintenant le ministre Lessard, ajoutant qu’il tient à éviter « un patchage temporaire ».
Le président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie, Christian St-Jacques, rappelle pour sa part l’importance d’intervenir rapidement dans le dossier. Il rapporte notamment que les créanciers accentuent leurs pressions sur la famille Paul, qui subit des pertes considérables en raison de ces inondations répétées.
« C’est d’autant plus pressant que les semis de ce printemps ont très bien réussi », affirme-t-il.