La ville de Québec accueille depuis samedi le 8^e Symposium international de la Fraise (SIF). Près de 700 scientifiques, producteurs et représentants de l’industrie, provenant de 31 pays, s’y sont donné rendez-vous pour discuter des dernières innovations et découvertes sur le petit fruit.

« C’est incroyable d’avoir autant de monde à Québec autour d’un sujet si pointu que la recherche sur la fraise, commente le coprésident organisateur et chercheur André Gosselin. On a mis le Québec sur la carte avec un tel événement. On montre au monde qu’on fait de très bons produits ici. Il n’y a pas que la Californie qui en cultive. »

Une telle rencontre est une opportunité à ne pas manquer pour les producteurs. Par contre, « le timing est vraiment mauvais », explique Simon Charbonneau, de Fraisebec. Premièrement, parce que la fraise d’automne produit actuellement d’excellents rendements, ce qui le tient occupé dans ses champs. Deuxièmement, parce que la pluie des derniers jours lui a fait perdre « pas mal » de fraises à Sainte-Anne-des-Plaines, et les météorologues prédisent une trentaine de millimètres d’eau supplémentaires cette semaine. Le producteur possède l’une des entreprises qui recevront les huit autobus de conférenciers curieux de venir découvrir les innovations développées par les agriculteurs québécois au fil des ans. Il espère ne pas avoir de problèmes causés par la pluie.