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Bien qu’elle n’en soit qu’à ses balbutiements, l’imprimante 3D fait déjà couler beaucoup d’encre. Plusieurs experts croient qu’elle sera très utile à l’industrie agricole… À moins qu’il ne s’agisse d’une impression?
L’imprimante 3D est en plein essor et plusieurs entreprises du milieu agricole pourraient bientôt se l’approprier. Le principe de l’appareil est simple. « Un ingénieur crée le modèle d’un objet à l’aide d’un logiciel (communément appelé computer assisted design), peut-on lire sur le site www.agweb.com. Puis, ce plan est pris en charge par l’imprimante 3D qui le confectionne avec des matériaux liquides, comme du plastique, et éventuellement de l’aluminium voire d’autres métaux, qui font office d’encre. » Le plastique liquide ne durcit pas au contact de l’air comme du plastique conventionnel, mais bien lorsqu’il est exposé à la lumière. L’imprimante superpose donc les couches de plastique liquide jusqu’à ce que la conception de l’objet soit terminée.
Pour le moment, les imprimantes 3D servent à développer des prototypes dans l’industrie agricole. « Plusieurs entreprises les utilisent pour accélérer le processus de design de plusieurs pièces, que ce soit pour des pièces de tracteurs ou des pneus », peut-on voir au www.agweb.com.
Chez AGCO, par exemple, la nouvelle série de planteurs White 9000 a été parmi les premières à être dessinée avec l’aide d’une imprimante 3D. Pour l’ingénieur de l’entreprise, Rye DeGarmo, cette technologie permet d’économiser beaucoup d’argent. « On commence à peine à utiliser l’imprimante 3D et on réalise tout son potentiel, a-t-il confié au www.agweb.com. Ça prend une journée à l’imprimante pour créer une pièce de plastique à un prix d’environ 2 000 $. » En comparaison, créer le prototype d’une pièce de manière conventionnelle en aluminium coûte entre 5 000 et 7 000 $.
Utilisation dans les fermes
Certains observateurs pensent que les fermes pourront être équipées d’imprimantes 3D bientôt. Les producteurs n’auraient qu’à acheter les droits pour l’utilisation de design (CAD) et imprimer des pièces selon leurs besoins. Actuellement, le principal frein à la démocratisation de cette technologie est son prix. Une imprimante 3D se détaille présentement à plus de 10 000 $. La firme de recherche Gartner prévoit toutefois que le prix devrait chuter à 2 000 $ d’ici 2016.