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BOUCHERVILLE — Les producteurs de lait gagnent et perdent à la fois dans l’entente intervenue avec les industriels. D’une durée de sept ans, l’accord prévoit notamment la création d’une nouvelle classe d’ingrédients payée au prix mondial et assortie d’une clause anticannibalisation.
Les Producteurs de lait du Québec (PLQ) disent avoir réalisé un gain « significatif » dans la question des surplus structurels de solides non gras. Jusqu’ici à la charge des producteurs, ces produits comme la poudre de lait écrémé seront dorénavant sous la responsabilité des transformateurs. Ces derniers garantissent leur rachat à 100 %, excluant le hors quota.
Mardi, à peine 120 personnes ont assisté à la première de trois rencontres d’information convoquées par les PLQ pour expliquer les termes de l’accord. Les opinions exprimées étaient partagées. Une seconde rencontre prévue demain à Lévis sera diffusée via le site Intranet des PLQ. La dernière rencontre aura lieu vendredi à Trois-Rivières.
« Sommes-nous gagnants? Selon moi, oui, compte tenu du contexte », a déclaré le directeur général des PLQ, Alain Bourbeau. Celui-ci a notamment rappelé l’inaction d’Ottawa dans le contrôle des frontières et la défection de l’Ontario, qui a conclu une entente en catimini avec deux industriels. Un rejet de l’accord par le Québec, pense-t-il, pourrait sonner le glas de la gestion de l’offre.
« On a arrêté l’hémorragie, a pour sa part affirmé Bruno Letendre, président des PLQ. Ce n’est pas le Pérou, mais le statu quo était intenable. »
L’entente conclue ne règle pas pour autant la question des importations de lait diafiltré des États-Unis, conviennent les PLQ.
Tous les détails dans la prochaine édition de la Terre.