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L’organisme Au cœur des familles agricoles (ACFA) a profité de l’événement Expo-Champs, à la fin août, pour remercier ses principaux donateurs, dont certains ont offert à l’organisme sans but lucratif des montants sans lesquels le maintien des activités à long terme serait plus compliqué.
ACFA peut par exemple compter sur un don récurrent de 60 000 $ par année de Sollio groupe coopératif et de 75 000 $ répartis sur trois ans de l’entreprise Manulift (2022-2024). Financement agricole Canada et Desjardins ont également offert leur soutien sur trois ans, avec, respectivement, des montants globaux de 30 000 $ et 45 000 $, qui s’étaleront jusqu’en 2025. De leur côté, les fédérations régionales de l’Union des producteurs agricoles s’engagent à faire des campagnes de financement régulières pour soutenir l’organisme à hauteur de 25 % des besoins par région.
Ces grands donateurs jouent un important rôle pour aider à combler la part du budget de fonctionnement qui n’est pas couverte par la subvention gouvernementale provenant du programme de soutien aux organismes communautaires. Cette subvention couvre « un peu moins de 60 % du budget annuel d’ACFA, qui est d’environ 1 M$ », spécifie le directeur général, Samuel Gosselin.
« Quand j’engage une travailleuse de rang, il faut qu’on s’assure qu’on aura les sous pour la garder le plus longtemps possible. On veut aussi leur offrir de bonnes conditions de travail, avec des emplois permanents », donne-t-il en exemple pour illustrer à quel point les dons récurrents sont importants pour assurer une stabilité des activités à long terme.
Les principaux postes de dépenses de l’organisme d’aide est le salaire des employés et les frais de transport, puisque de nombreuses interventions se font à la ferme.
Besoins en hausse
L’été a été bien occupé pour ACFA, rapporte son directeur général. « D’habitude, on a toujours une baisse, mais cette année, ça été moins que d’habitude. Et comme on s’attend à avoir une hausse des appels à l’automne ou cet hiver, comme c’est généralement toujours le cas, il va falloir éventuellement augmenter les ressources », anticipe-t-il. L’organisme, qui couvre neuf régions au Québec, compte actuellement 13 travailleuses de rang. Une quatorzième ressource s’ajoutera à ce nombre en octobre, alors que le dirigeant estime qu’il faudra en ajouter au minimum trois supplémentaires par la suite.