Actualités 6 octobre 2014

Présentation d’équipements chez Lemken – Partie 1

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Le manufacturier allemand Lemken invitait plus d’une centaine de journalistes d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie à deux jours de présentation de ses nouveaux équipements les 18 et 19 avril dernier en Allemagne, au circuit de course automobile Nürburgring. Les lecteurs de L’UtiliTerre ont pu avoir un bon aperçu de certaines de ces nouveautés puisque nous les avions débusquées pour eux au salon Agritechnica, en novembre. Nous couvrirons ici ces machines tout en portant une attention plus particulière aux équipements inédits.

Un déchaumeur plus agressif

Nous vous avions présenté dans notre édition de février dernier le prototype du nouveau déchaumeur à disques Rubin 12, vu à Agritechnica. À Nürburgring, il effectuait ses premiers tours de piste officiels. Le déchaumeur Rubin est commercialisé depuis une dizaine d’années par Lemken. Mais cette nouvelle version d’une machine qui a trouvé ses partisans au Québec propose un travail plus en profondeur, avec des disques pouvant travailler le sol jusqu’à une profondeur de 20 centimètres, pour une largeur de trois mètres. En fait, la machine semi-portée attaque des profondeurs jadis réservées aux cultivateurs. Les techniciens de Lemken, lors de la présentation de presse, ont souligné que des disques s’usent moins que des dents pour le travail de sol et que de plus, la Rubin 12 est 20 % plus légère qu’un outil à dents pour accomplir la même tâche.

Deux rangées de disques sont positionnées de telle façon qu’elles optimisent le travail tout en conférant à l’outil une grande stabilité. On lui annonce une belle efficacité en préparation de sol avant le semis, dans les résidus denses ou à l’automne, pour hacher et enfouir les résidus de maïs par exemple. Une rangée de dents traînantes à l’arrière du châssis répartit et aplanit le sol. À la place de ces dents, des rouleaux plus lourds peuvent-être utilisés pour rappuyer davantage le sol.

Cette nouvelle version du Rubin devrait atteindre les concessionnaires québécois à temps pour les travaux d’automne 2013.

Les journées de presse de Lemken ont aussi été l’occasion de voir un nouveau rouleau suiveur pour compléter les déchaumeurs. Le « flex ring » est composé de 15 anneaux couvrant une largeur de travail de trois mètres. « C’est un outil excellent pour les conditions variables du Québec, soutient Laurent Letzter. Nous faisons présentement des essais au Québec et comptons l’introduire dès l’automne. » Selon lui, la conception du rouleau fait que la terre n’y colle pas et que les pierres n’y restent pas coincées.

On peut le greffer aux cultivateurs Karat et Kristall ou aux déchaumeurs à disques Rubin ou Heliodor. Il ne pèse que 400 kilos.

De nouvelles charrues

La nouvelle charrue Diamant11 sera en démonstration au prochain Expo-Champ et disponible par la suite au Québec. Il s’agit d’une charrue semi-portée d’un maximum de neuf versoirs. Les corps de charrue profitent de la technologie DuraMaxx, qui, comme son nom l’indique, garantit une plus grande longévité mais aussi une grande facilité de remplacement du fait que les pièces sont simplement accrochées à l’outil. En option, pour un travail en sol collant, des lames en matériau synthétique sont disponibles.

Une version d’une technologie plus avancée de cette charrue, la Diamant12, est aussi en développement mais, selon Laurent Letzter, la demande canadienne pour ce type d’outil n’est pas suffisamment forte pour en justifier l’importation.

Version plus légère que sa grande sœur, la Jewel8, la nouvelle charrue Jewel7 portée présentée aux journalistes le 19 avril dernier, pourra être opérée par un tracteur dont la puissance se situe entre 70 et 160 chevaux. Elle devrait trouver un marché favorable au Québec. Le poids réduit de cette charrue présentée avec cinq versoirs facilite son retournement par commande électro-hydraulique. Les corps bénéficient de la technologie DuraMaxx, assurant résistance à l’usure et facilité de remplacement. Selon le communiqué de presse de Lemken, cette fabrication garantirait une durée de vie des lames et des versoirs de 75 % supérieure à celle des charrues traditionnelles.

Lors de la présentation de presse, il a été souligné que cette charrue, présentée chez nous à la fin de l’automne pour une commercialisation au printemps 2013, y serait bien reçue puisqu’elle offre une bonne performance sans exiger un tracteur de forte puissance. L’ajustement de la profondeur se fait par le truchement d’une plaque trouée.