Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Les États-Unis mettent en branle la plus importante réforme de leurs programmes de soutien du revenu agricole des dernières décennies.
Le département américain de l’Agriculture (USDA) a dévoilé le 25 septembre ses nouveaux outils. « L’agriculture figure parmi les secteurs commerciaux les plus risqués du monde. Ces nouveaux programmes visent à s’assurer que le risque peut être efficacement géré afin que les familles ne perdent pas les fermes qui ont été transférées d’une génération à l’autre, à cause d’événements hors de leur contrôle », a déclaré le secrétaire américain à l’Agriculture, Tom Vilsack.
Contrairement aux programmes de paiements directs prévus traditionnellement au Farm Bill, et « qui payaient les agriculteurs lors des bonnes et des mauvaises années », cette approche plus rationnelle se base sur le marché. Ce filet de sécurité renouvelé comprend deux programmes : la Protection du risque agricole (Agricultural Risk Coverage ou ARC) et la Protection de perte de prix (Price Loss Coverage ou PLC).
L’ARC se veut une assurance qui couvre un revenu minimum pour une culture, soit 85 % du revenu garanti. Ce dernier se base sur une moyenne de cinq ans. Les agriculteurs doivent choisir entre une couverture individuelle ou collective (par county). Le PLC s’apparente plutôt à un prix plancher. Les producteurs sont dédommagés lorsque le prix reçu tombe sous le prix de référence. Ces deux programmes couvrent une vingtaine de cultures, dont le maïs, le soya, le blé, l’avoine, l’orge et le canola.
À compter d’aujourd’hui, les agriculteurs américains devront se rendre à une succursale de l’Agence de service agricole afin de mettre à jour leurs renseignements, notamment les superficies en culture et les rendements. D’ici le printemps prochain, les producteurs devront aussi choisir le programme qui leur convient.