Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
L’incertitude règne quant aux impacts du sinistre sur le commerce entre le Japon et le Canada.
Les États-Unis sont toujours si étroitement liés au commerce extérieur du Canada et du Québec qu’on en oublie les autres partenaires commerciaux du pays et de la province. Et pourtant, le Japon se classe au 3e rang des principaux pays importateurs de denrées agroalimentaires en accaparant 10 % des exportations du Canada, derrière l’Union européenne (UE), alors que le pays du Soleil-Levant se place en 4e place pour le Québec, derrière l’Asie et l’UE, avec 10 % également des exportations.
Le récent séisme qui a secoué le Japon et le tsunami qui a suivi ont donc des répercussions jusqu’ici. Les exportations vers le Japon s’élèvent à 9,2 G$, incluant d’autres denrées telles que les minerais et le bois d’œuvre, principalement de la Colombie-Britannique. La demande pour ce dernier pourrait toutefois augmenter avec les besoins en matériaux en vue de la reconstruction.
En entrevue au Journal de Québec, Jacques Pomerleau, de Canada porc international, a indiqué pour sa part que les centres de distribution du porc canadien en sol japonais n’avaient pas été affectés par le séisme. Le Japon est le 2e plus important importateur de porcs canadien avec plus de 225 000 tonnes en 2010, pour une valeur de 852 M$, soit 20 % des exportations totales de porc canadien en volume et 31 % en valeur.
Le sirop d’érable, également prisé par les Japonais, a enregistré des ventes de 27 M$ en 2010. Le canola et les fèves de soya comptent parmi les principaux produits vendus au Japon.
Le gouvernement canadien avait annoncé en février dernier qu’il lancerait une étude conjointe sur la possibilité de conclure un accord de partenariat économique avec le Japon. L’étude doit porter sur l’incidence économique d’un accord de partenariat économique et évaluera les avantages que pourront en tirer les travailleurs et exportateurs des deux pays. Le Conseil canadien du porc avait rappelé à cette occasion que le Japon constituait un marché en pleine croissance et que son premier bureau en dehors du Canada a été ouvert cette année à Tokyo.