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La Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Saguenay–Lac-Saint-Jean travaille actuellement à la mise en place d’un « grand chantier » pour mieux accompagner la relève agricole et les cédants de fermes.
« On a perdu beaucoup d’unités animales. En production laitière, ça baisse tout le temps. On n’a presque plus de fermes porcines. Les agneaux, ça a diminué drastiquement », relève le président, Mario Théberge, lors d’une entrevue en marge du congrès régional qui s’est déroulé le 19 octobre, à Saint-Félicien. Selon lui, des fermes pourraient certainement éviter la fermeture avec une meilleure collaboration entre les acteurs du milieu pour soutenir les transferts et « pérenniser la relève ». Cette thématique aurait d’ailleurs suscité beaucoup de discussions lors de l’événement, aux dires de M. Théberge.
Concrètement, son organisation travaille à la mise en place d’une table de coordination regroupant des intervenants de la fédération régionale de l’UPA, du ministère de l’Agriculture du Québec, de La Financière agricole, du centre de recherche et d’innovation Agrinova, des cinq MRC de la région et d’autres partenaires du milieu pour favoriser les échanges et mieux cibler les besoins par secteur. M. Théberge voudrait aussi que des ressources consacrent plus de temps au programme L’Arterre s’occupant du maillage entre cédants de ferme et aspirant producteurs.
Par ailleurs, la fédération régionale souhaite récolter et numériser des données sur le nombre de cédants du territoire et vérifier auprès d’eux à quel moment ils prévoient transférer leur ferme. « Les cédants de 60 ans, il y en a de ça. Ce qu’on a dit [au congrès], c’est que la relève, c’est comme l’environnement : tu ne mets pas ça dans tes priorités quand tu as des soucis quotidiens du côté financier ou des problèmes avec la météo. Préparer son transfert de ferme, ça passe en dernier. Nous, ce qu’on veut, c’est sensibiliser les cédants à l’importance de se préparer, plutôt que d’arriver sans plan de relève à un âge avancé », signale le président.
4 280 ha semés trop tard à cause de la pluie Les semis printaniers des producteurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean ont pris beaucoup de retard en raison de fortes pluies qui se sont abattues sur la région. Près de 4 300 ha de cultures, soit 10 % des superficies assurées à La Financière agricole, n’ont pas pu être semées avant les dates limites des couvertures d’assurance, selon les plus récentes données obtenues par la fédération régionale de l’UPA. Un suivi sera fait plus tard cet automne, à savoir ce qui pourra être fait dans le dossier, lorsque plus de données seront récoltées. Trois rencontres à ce sujet ont déjà eu lieu cet été entre l’UPA, la Financière et le ministère pour tenter de trouver des solutions. |