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Le directeur en chef des opérations chez L.B. Maple Treat, Éric Côté, n’endosse pas certaines idées du rapport Gagné, notamment au sujet des quotas.
« Je dresse un bilan positif du système de quotas, de même que de celui de la mise en marché effectuée par la Fédération [Fédération des producteurs acéricoles du Québec]. Ce n’est pas parfait, mais la Fédération s’est avérée un moteur de développement pour toute l’industrie de l’érable. Elle a aussi stabilisé la production et les prix. Même les Américains et les Néo-Brunswickois en profitent », explique-t-il en entrevue téléphonique.
Selon lui, la structure de la Fédération s’avérera de plus en plus importante, considérant que les grandes chaînes d’alimentation, Costco par exemple, exigent une constance dans la qualité et l’approvisionnement des produits de l’érable.
Mais surtout, elles désirent un système de production sans faille relativement à la sécurité alimentaire. « La sécurité alimentaire, c’est une tendance mondiale. Aucune chaîne ne veut un scandale. Même chose pour les allergies. Certains démousseurs possèdent des propriétés allergènes. Il faut une structure qui encadre les producteurs pour s’assurer d’un produit uniforme et conforme », fait-il remarquer.
Il note que la Fédération a tardé à augmenter les quotas de production. Les ventes, selon lui, croissent plus rapidement que la production. Par conséquent, les réserves, en excluant le sirop de grade industriel, diminuent malgré les bonnes récoltes des dernières années. L’augmentation accordée cette année devrait équilibrer l’offre et la demande.
Serrer la vis
Non seulement Éric Côté préfère le système actuel, mais il croit qu’un meilleur suivi des acheteurs de sirop serait nécessaire afin de contrer le marché illégal. « Si des producteurs vendent au noir, c’est qu’il y a des gens pour acheter leur production. Après, ça devient difficile de concurrencer leur échelle de prix. » Il propose la vérification des volumes transformés par les acheteurs pour s’assurer qu’ils correspondent à leurs volumes achetés « légalement », comme dans le bio.