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Louise et Denis Dion vont se souvenir longtemps de leur 34e anniversaire de mariage, le 24 juin.
Le couple de producteurs de lait, de porcs et de céréales a reçu le premier ministre du Canada, Stephen Harper, vingt de ses ministres, cinq sénateurs, vingt maires de la région, le président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau, d’autres présidents de fédérations et de nombreux autres invités, ce qui a totalisé 715 personnes.
Denis Dion, qui est également maire de Saint-Narcisse-de-Beaurivage, a été le premier maire au Québec à appuyer Stephen Harper en 2005 lorsqu’il était chef de l’opposition. M. Harper lui avait rendu visite avant le déclenchement des élections à l’automne 2005. « Ils m’ont approché il y a deux mois et demi pour fêter la Saint-Jean. J’étais honoré. Le message à retenir, c’est que M. Harper défend et comprend notre système de gestion de l’offre. »
En plus, M. Dion louange le travail de son député Jacques Gourde, un ancien producteur agricole de son propre patelin. « J’ai eu la chance de parler à plusieurs ministres concernant le programme de paiement anticipé (PPA). Je leur ai dit qu’il faut le reconduire et que c’est très important pour nous, les agriculteurs. »
Les conservateurs ont littéralement transformé le terrain de la ferme en érigeant un chapiteau, des tentes accessoires et en délimitant les accès. Ils ont retenu les services d’un sonorisateur et d’un traiteur.
Il fallait décliner son identité à des gardiens de sécurité pour circuler dans le rang St-Joseph en plein dimanche matin. De nombreux agents de la Gendarmerie royale du Canada étaient sur place, ainsi qu’un chien renifleur qui a inspecté les bâtiments de la ferme et la maison avant l’arrivée du premier ministre. Les équipements des journalistes et même le sac du journaliste de La Terre de chez nousont eu droit à l’inspection canine. Après quoi, il a été possible de se rendre au chapiteau… sous escorte policière.
Dans son discours d’une quinzaine de minutes, M. Harper est revenu sur la défense de la gestion de l’offre, disant que son parti est le seul à Ottawa à avoir inscrit cet élément dans son programme. Il tenait à montrer à ses ministres anglophones l’importance du fait français au Québec et du fait qu’il désire que le Québec ait sa place à l’intérieur d’un Canada uni.
Aidé de ses trois fils, Donald, Éric et Philippe, le couple Dion exploite une ferme prospère avec un troupeau de 100 vaches en lactation, 2600 porcs à l’engraissement, 325 truies et 240 hectares en culture. Joint à son domicile le lendemain de l’événement, M. Dion n’en revenait tout simplement pas de toute l’attention dont il a été l’objet le jour de la Fête nationale.