Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Après le sommet sur l’enseignement supérieur, le gouvernement Marois tiendra un autre sommet, mais cette fois, il sera question d’agriculture.
Il faut toutefois mettre les choses en perspectives : il s’agira plutôt d’un mini-sommet, une « séance de travail », selon les termes utilisés par le ministre de l’Agriculture, François Gendron.
« J’ai très hâte d’entendre les acteurs du milieu bioalimentaire, a confirmé le ministre dans un communiqué. Ce secteur déterminant pour l’avenir du Québec a besoin d’un nouveau souffle et je sais que nous avons tous de bonnes idées pour y parvenir ».
On attend, à ce mini-sommet d’une journée, près de 80 participants de tous les secteurs concernés par l’agriculture, de la production à la transformation, en passant par la distribution. Des organisations telles que l’UPA, Équiterre et Nature Québec ont confirmé leur présence. L’Union paysanne y sera également.
Il sera beaucoup question de la proportion des produits québécois sur les tablettes des supermarchés, avec un objectif de faire passer ce ratio de 33 à plus de 50 %, selon la volonté exprimée par la première ministre Pauline Marois.
« Nous serons là pour répéter notre message, annonce Sylvie Cloutier, PDG du Conseil de la transformation alimentaire et des produits de transformation (CTAC). Nous souhaitons que la prochaine politique fasse une plus grande place à notre secteur de la transformation ».
Le ministre répète depuis des mois qu’il déposera sa politique « pas tard au printemps ». Faut-il y voir un hasard s’il a choisi le 22 mars, le lendemain de l’arrivée du printemps, pour parler des enjeux de l’agriculture québécoise pour la présente décennie, et celle qui suivra?
Chose certaine : le ministre ne veut pas travailler en silo. « La politique de souveraineté alimentaire est trop importante pour l’économie du Québec et ses régions pour que nous la réalisions seuls, tient-il à rappeler. C’est pourquoi il est important d’établir les priorités et de convenir, ensemble, des pistes d’action ».