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Après des rumeurs persistantes qui couraient au sujet d’un remaniement depuis des mois, voilà que le premier ministre Philippe Couillard passera à l’action demain.
Différentes sources font état de changements de ministres qui pourraient advenir. Seul Le Devoir parle toutefois du ministère de l’Agriculture, pour indiquer que le ministre Pierre Paradis resterait en poste, malgré les critiques de l’Union des producteurs agricoles (UPA).
Rappelons que l’UPA et le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ) reprochent notamment au ministre Paradis de ne pas être à l’écoute des groupes qui représentent la filière.
D’autres changements pourraient avoir un impact sur le développement économique en général. On parle entre autres de la création d’un ministère qui regrouperait la recherche et l’innovation.
La députée Dominique Anglade, ancienne de la Coalition avenir Québec, devrait justement jouer un rôle économique. Cette femme d’affaires a notamment été active au sein de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
Certains ministres ont été plus souvent sur la sellette que d’autres et pourraient changer de portefeuille. On pense, par exemple, au ministre de l’Éducation, François Blais, ou de celui de l’Environnement, David Heurtel. Le jeu de chaises pourrait alors forcer à trouver une nouvelle affectation pour ces ministres et ainsi en déplacer d’autres. Il est également possible de créer de nouveaux ministères pour éviter de devoir rétrograder les ministres qui devront changer de titre.
Il faudra aussi décider si le ministre Pierre Moreau conserve à la fois les Affaires municipales et la Sécurité publique. Il remplace pour le moment la ministre Lise Thériault à la Sécurité publique. Cette dernière pourrait toutefois revenir de congé de maladie à son ancien poste ou se voir confier de nouvelles responsabilités. Un député expérimenté, comme Pierre Paradis, pourrait être requis à la Sécurité publique.
Bien entendu, la composition du cabinet ministériel demeure la prérogative du premier ministre qui est resté discret sur ses intentions. Il est néanmoins très probable qu’il cherche à augmenter la présence des femmes qui ne représentent que 8 ministres sur 26 actuellement. Il voudra sans doute aussi conserver une bonne représentation régionale.
C’est le deuxième changement au cabinet ministériel du gouvernement Couillard. Le premier ministre avait déjà procédé à des ajustements en février 2015, après le départ d’Yves Bolduc du ministère de l’Éducation.