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QUÉBEC — Les agriculteurs de la région de Québec revendiquent davantage de reconnaissance pour leur travail ainsi qu’un meilleur accompagnement de la part des instances gouvernementales.
À l’occasion de l’assemblée générale annuelle (AGA) de la Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale–Côte-Nord, les délégués ont adopté une série de résolutions à cet effet. Ils ont ainsi plaidé pour un meilleur accompagnement de la relève de la part de La Financière agricole du Québec (FADQ).
Le président de l’Association de la relève agricole de la Capitale-Nationale–Côte-Nord, Francis Blouin, a énuméré des exemples de dossiers refusés par la Financière. Après son intervention, les délégués ont exigé que cette organisation prenne plus de risques en matière de financement et qu’elle assure un meilleur accompagnement au cours des 10 premières années de l’établissement. Ils ont du même coup demandé que la FADQ améliore ses programmes et qu’elle les rende plus accessibles.
Les délégués ont aussi sollicité un meilleur accompagnement professionnel des producteurs par le ministère de l’Agriculture du Québec dans le but de mieux faire connaître les différents programmes gouvernementaux qui s’offrent à eux.
Ils aimeraient que les ministères qui gravitent autour de l’agriculture valorisent la contribution des producteurs agricoles et forestiers à la protection et à la mise en valeur des milieux naturels. « Sur la place publique, les producteurs sont critiqués, mais ils passent leur temps à améliorer leurs pratiques. On ne le publicise pas assez », a rappelé la présidente de la Fédération, Jacynthe Gagnon. « C’est important d’expliquer le travail de l’agriculteur. On n’est pas des pollueurs et on ne maltraite pas les animaux », a renchéri la vice-présidente de la Fédération, Luce Bélanger.
Terres agricoles
Au chapitre de l’accaparement des terres, les producteurs de la région ont réclamé plus de moyens pour concurrencer les groupes d’investisseurs et freiner ce phénomène. Gilles Grandbois, un agriculteur de Saint-Casimir de Portneuf, a suggéré de remettre ce dossier à l’avant-plan « même si on a un premier ministre qui a des amis investisseurs ». « Le ministre de l’Agriculture nous a clairement dit qu’il ne ferait rien là-dessus », a rappelé Francis Blouin, de la relève. Les délégués ont néanmoins proposé de limiter l’achat de terres à 100 ha par année ou 300 ha sur trois ans de même que d’aller chercher l’appui du monde municipal dans leurs revendications.
D’autre part, les producteurs de la région attendent avec impatience le verdict de la ministre des Affaires municipales concernant le schéma d’aménagement de la communauté métropolitaine de Québec. Cette dernière réclame le dézonage de 660 ha de terres agricoles.
Finalement, le Plan de financement de l’UPA n’a pas soulevé de discussions avant d’être adopté à forte majorité par les quelque 90 délégués.
Autres résolutions en bref Les délégués de la Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale–Côte-Nord ont adopté sept résolutions. Ils ont notamment réclamé :
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