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Les 12 pays membres du Partenariat transpacifique (PTP) n’ont pas gagné leur pari. Malgré un blitz de négociations de quatre jours, les ministres du Commerce ne sont pas parvenus à une entente.
En conférence de presse le 31 juillet, les ministres du Commerce se sont dits satisfaits du travail accompli. Le représentant au Commerce des États-Unis, Michael Froman, a salué les « progrès significatifs » réalisés. Les ministres souhaitent profiter de ce momentum pour poursuivre leurs travaux. Des négociations bilatérales entre certains pays sont à prévoir concernant des enjeux spécifiques, mais aucune date n’a été fixée pour une autre rencontre ministérielle.
Concernant le secteur laitier, le ministre du Commerce de la Nouvelle-Zélande, Tim Groser, a reconnu qu’il restait du travail à faire avant de s’entendre sur une définition commune d’accès significatifs. « Dans les négociations commerciales, le secteur laitier est souvent l’une des dernières questions à régler », a indiqué M. Groser en conférence de presse. Il s’est dit positif « de trouver une façon de négocier avec cet enjeu politique complexe ».
Pour sa part, le ministre canadien du Commerce, Ed Fast, a assuré que le Canada était un partenaire constructif à la table de négociation. Il a de plus répété « le désir sincère » de son gouvernement de conclure le PTP.
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À Hawaii, l’Union et les représentants des productions sous gestion de l’offre ont eu l’occasion de s’entretenir avec le ministre Fast. Il a dit prôner la signature d’une entente équilibrée pour tous les secteurs de l’économie canadienne. « Par contre, il n’a pas été capable de dire ce qu’est une entente balancée et si le Canada allait garder intacts les marchés sous gestion de l’offre », a précisé le président de l’UPA, Marcel Groleau. Son organisation compte maintenir la mobilisation des producteurs. « On va entrer dans une période électorale, ce qui est un moment opportun pour obtenir des engagements », a-t-il fait remarquer.