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Les Producteurs laitiers du Canada (PLC) se disent « profondément troublés » par l’apparente concession de Justin Trudeau aux États-Unis sur l’accès au marché canadien du lait lors d’une entrevue à l’émission américaine Meet the Press du 3 juin.
« Ces commentaires sont profondément troublants pour nos producteurs laitiers, puisque les représentants de votre gouvernement et vous-même avez déclaré à maintes reprises que vous souteniez le système de gestion de l’offre et notre secteur », a mentionné Pierre Lampron, président des PLC, dans une lettre ouverte.
Joint par La Terre, le bureau du premier ministre n’a pas clarifié la question des concessions offertes dans la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), mais nous a plutôt dirigés vers le bureau du ministre de l’Agriculture, Lawrence MacAulay.
« Notre gouvernement appuie résolument la gestion de l’offre et s’est engagé à la maintenir. Le premier ministre, le ministre de l’Agriculture, la ministre des Affaires étrangères, les membres du cabinet et du caucus ainsi que les négociateurs commerciaux du Canada ont été clairs et sans équivoque à ce sujet depuis que les pourparlers de l’ALENA ont débuté. C’est un gouvernement libéral qui a créé la gestion de l’offre et nous continuerons de la défendre ainsi que les intérêts des familles agricoles canadiennes », a répondu le ministre MacAulay, lorsque questionné par l’opposition à la Chambre des communes le 4 juin.
Plus flexible
Rappelons que dans une entrevue à Meet the Press, le premier ministre Trudeau a d’abord affirmé qu’il comprenait que les États-Unis voulaient obtenir des concessions sur le secteur de l’automobile de la part du Mexique et sur l’accès au marché canadien de certains produits agricoles, dont les produits laitiers. L’animateur a ensuite demandé au premier ministre s’il était prêt à répondre à ces demandes. « Nous avancions vers une plus grande flexibilité sur le sujet et je pensais que c’était très prometteur, mais les États-Unis voulaient une clause crépusculaire; ce qui n’a pas de sens », a répondu Justin Trudeau.
Dans sa lettre, Pierre Lampron demande une rencontre avec le premier ministre.
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