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Les producteurs canadiens d’œufs, de volailles et de lait veulent remettre les pendules à l’heure concernant leur système de gestion de l’offre.
Alors que l’accord de libre-échange du Partenariat transpacifique (PTP) semble à portée de main, les détracteurs de la gestion de l’offre s’affairent à démolir ce système dans les médias. Les producteurs désirent donc rétablir les faits, notamment en affirmant que la gestion de l’offre ne constitue pas un obstacle au PTP. « Le gouvernement du Canada a réussi à négocier 12 accords commerciaux avec 43 pays depuis 1994, et tous ces accords ont permis d’ouvrir de nouveaux marchés, d’améliorer les règles commerciales et de préserver la gestion de l’offre », illustrent les producteurs. Le Canada figure au sixième rang des pays importateurs de produits agroalimentaires. Il grimpe en première place si on fait le calcul par habitant. Il importe aussi plus de poulet que six des pays du PTP combinés (dont les États-Unis). « Ce qui est ironique, c’est que la Nouvelle-Zélande et l’Australie, les chouchous des médias en matière de commerce international et les modèles qu’on nous encourage à imiter, n’importent aucun poulet », font valoir les éleveurs. Ils assurent que la gestion de l’offre ne fait pas augmenter les prix pour les consommateurs. Ils citent en exemple le poulet, dont le prix n’a augmenté que de 3 % au cours des deux dernières années, par rapport à plus de 20 % pour d’autres viandes librement négociées. Pour le lait, en 2014, les consommateurs ont payé en moyenne 1,30 $/L au Canada, comparativement à 1,83 $ en Nouvelle-Zélande, 1,81 $ en France, 1,15 $ aux États-Unis et 2,35 $ en Chine, a dévoilé une étude de Nielsen. De plus, dans les pays où la gestion de l’offre a été démantelée, les prix à la consommation ont grimpé, alors que les revenus des producteurs ont diminué ou sont demeurés les mêmes.
La gestion de l’offre pour l’économie du Canada
- 332 006 emplois
- 27,5 G$ de contribution au PIB du Canada
- 6,4 G$ versés en taxes et en impôts