Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Presque la moitié de la somme a été remise à des producteurs de porcs.
Les producteurs de porcs ont récolté la part du lion des compensations versées aux producteurs assurés au Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA). Le total remis d’ici la fin août se chiffre à 154,6 M$, auxquels s’ajoute une somme supplémentaire de 53 M$.
Selon les données fournies par La Financière agricole, les producteurs dans le secteur porcin recevront pour les huit premiers mois de l’année 68 M$. Les grandes cultures arrivent au second rang, avec 37,6 M$, pour la récolte de 2010. Elles sont suivies de près par les producteurs de veaux d’embouche, avec 33,3 M$.
Les secteurs de veaux de lait et de bouvillons et bovins d’abattage ont respectivement reçu 4,7 et 2,5 M$. Les producteurs d’agneaux se retrouvent aussi sur la liste avec 6,3 M$ de compensations versées. Les producteurs de pommes ferment la marche avec 2,2 M$ de compensations.
La Financière a ajouté que plus de 50 M$ seraient distribués parmi les différentes productions, d’ici le 22 août. Le secteur du porc reçoit 20 M$ de cette somme, les bouvillons et bovins d’abattage 13 M$, les veaux de lait 12,6 M$, les agneaux 6 M$ et les veaux de grain 1,7M$.
Au moment de mettre en ligne, il n’avait pas été possible de savoir si les montants étaient supérieurs ou non à ceux de l’année dernière, que ce soit pour l’année ou par secteur.
Le sort des fermes et des producteurs a suscité de nombreux débats depuis le début de l’année, particulièrement dans le secteur porcin. La CAPERN (Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles) a même siégé en session spéciale il y a quelques semaines pour se pencher sur la question, après une séance en juin sous le signe de la confusion. Le président de La Financière, qui se présentait alors devant la Commission, avait déclaré qu’il n’y avait pas de crise dans le porc.