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Alors que le gouvernement fédéral promet d’indemniser les producteurs de lait pour atténuer l’impact de l’Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC), qu’arrive-t-il avec le Programme d’investissement pour fermes laitières (PIFL) mis en place pour les dédommager à la suite de l’entente de libre-échange avec l’Union européenne?
Lancé en août 2017, le PIFL vise à soutenir les projets d’amélioration de la productivité des entreprises laitières. Il est doté d’une enveloppe de 250 M$ sur cinq ans pour l’ensemble des provinces. Le programme se base sur le principe de partage des coûts, jusqu’à un maximum de 50 % de remboursement par le fédéral et jusqu’à concurrence de 250 000 $.
À ce jour, le PIFL a reçu environ 2 500 demandes d’aide financière. Pour la première phase, plus de 1 900 dossiers ont été acceptés pour une enveloppe globale de près de 129 M$. Jusqu’ici, 784 bénéficiaires ont mené à bien leur projet et obtenu le soutien financier d’Ottawa pour un total de près de 38 M$, révèle Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). Le pays recense plus de 10 000 producteurs de lait. L’annonce de la phase 2 du Programme, d’une valeur de 98 M$, est attendue avant la fin de 2018, spécifie AAC. Le PIFL devrait prendre fin en 2022.