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À peine élu, le député libéral de Brome-Missisquoi et président de la CAPERN, Pierre Paradis, ne ferme la porte à aucune proposition qui lui serait faite de devenir le nouveau chef du Parti libéral du Québec, en remplacement de Jean Charest.
Questionné par la Terre, jeudi matin, il n’a pas cherché à nier ses intentions de participer à la course à la chefferie. Conscient des enjeux, il a dit qu’il n’a « encore aucune idée où je vais aller ».
Puis, en marge du caucus de son parti, à Québec, il a dit aux journaliste qu’il « n’inclus et n’exclus rien ».
Le président de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles (CAPERN) vient d’être élu pour une 10e fois. Une réélection qu’il attribue à la confiance manifestée à son endroit par les agriculteurs dans sa circonscription « Je dois ça à mes cultivateurs, des gens de confiance », analyse-t-il après coup.
Une perte d’expertise
Par ailleurs, Pierre Paradis vient de commencer à faire le décompte des victimes agricoles lors du scrutin du 4 septembre. Et il s’en inquiète vivement.
« On a perdu beaucoup d’expertise », reconnaît-il.
Il identifie au moins deux joueurs qui sont tombés au combat : Pierre Corbeil, député libéral d’Abitibi-Est et ministre de l’Agriculture, et André Simard, critique du Parti Québécois en agriculture et d’alimentation. C’est sans compter Janvier Grondin, qui avait décidé de ne pas briguer les suffrages sous les couleurs de la Coalition Avenir Québec (CAQ).
« Ce sont beaucoup de députés expérimentés qui quittent (la politique) en même temps. C’est vrai pour toutes les formations politiques. Il sera donc important d’identifier de nouveaux candidats qui seront en mesure de prendre la relève », fait valoir Pierre Paradis.
Le politicien ne cache pas que les prochaines semaines risquent d’être mouvementées au sein de son propre parti. « On entre dans une période de turbulences », convient-il.
De toute évidence, il se laissera porter par le vent de changement qui souffle sur le Québec avec l’élection d’un gouvernement péquiste minoritaire et l’entrée en scène de la première ministre Pauline Marois.