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Malgré une grande manifestation juste avant le débat d’hier soir, les animateurs et les chefs de partis fédéraux n’ont pas laissé beaucoup de place à l’agriculture.
C’est Gilles Duceppe, du Bloc québécois, qui a lancé la question à ses vis-à-vis en demandant s’ils étaient en mesure de s’engager à conserver la gestion de l’offre « entièrement intacte » et de ne pas signer une entente qui l’affaiblirait.
« On défend toujours la gestion de l’offre dans les négociations internationales », a répliqué Stephen Harper, du Parti conservateur, qui a aussi vanté les mérites d’un éventuel partenariat transpacifique qui ouvrirait un marché ciblant 800 millions de personnes et qui serait bénéfique « à une grande majorité de l’économie canadienne ».
« Pour la gestion de l’offre, j’ai demandé au premier ministre de la défendre intégralement. Les agriculteurs sont inquiets et le premier ministre ne fait rien », a mentionné Thomas Mulcair, chef du Nouveau Parti démocratique, qui estime que Stephen Harper refuse de parler de défense intégrale de la gestion de l’offre.
Élisabeth May, chef du Parti vert, a également attaqué le premier ministre sortant, lui reprochant des négociations « en catimini », qui mettent en cause la gestion de l’offre.
Justin Trudeau, chef libéral, n’a pas répondu à Gilles Duceppe sur cette question. À sa décharge, il n’a pas eu droit à une dernière réplique puisque le temps était écoulé à la fin de ce segment du débat.
L’UPA reste sur sa faim
« De façon générale, le débat n’a pas permis d’apprendre beaucoup de choses. Au niveau économique, la gestion de l’offre a été brièvement discutée. Mais je ne suis pas certain que ça aurait été le cas si nous n’avions pas manifesté hier à Montréal et si M. Duceppe n’avait pas posé la question », a commenté Marcel Groleau, président de l’Union des producteurs agricoles ce matin. La question de la baisse de plus de 200 M$ des programmes agricoles fédéraux en 2013, par exemple, n’a tout simplement pas été abordée.