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Le président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau, estime que la modification de la Loi sur les producteurs agricoles, visant à rendre le financement de l’UPA plus équitable pour tous ses membres, pourrait se faire rapidement.
Il a même déjà contacté les partis politiques à cet effet. Interrogés par La Terre, les politiciens ont démontré de l’ouverture relativement à la volonté de l’Union d’actualiser son mode de financement.
Sensibles aux petits producteurs
L’attaché de presse du ministre Lessard a confirmé que l’UPA avait soumis au ministre une proposition écrite [au sujet d’une éventuelle modification à la Loi]. « Nous sommes sensibles à la réalité des petits producteurs et nous nous sommes engagés à analyser sérieusement cette proposition », a commenté Mathieu Gaudreault.
Au Parti québécois, le porte-parole en matière d’agriculture, André Villeneuve, s’est dit favorable à un mode de financement « le plus équitable possible » pour les agriculteurs. « Les petits producteurs doivent avoir les moyens de développer leur entreprise, et une cotisation peut représenter un montant élevé pour une exploitation en démarrage », a mentionné M. Villeneuve. Il a ajouté ne pas avoir discuté avec M. Groleau des modalités précises, préférant ainsi attendre avant d’appuyer formellement ou non la démarche proposée.
« Faisons avancer l’agriculture »
Sylvie D’Amours, députée de Mirabel et porte-parole en matière d’agriculture pour la Coalition avenir Québec, se dit d’accord avec ce type de modification, « pourvu que ça apporte un bénéfice aux agriculteurs ». Elle espère que ce projet ne se transformera pas en un débat sur l’accréditation unique qui, selon elle, n’est pas un sujet prioritaire. « Ce qu’il faut aux producteurs du Québec, c’est une vraie politique agricole. Arrêtons de travailler sur des sujets qui ne mènent à rien et faisons avancer l’agriculture », plaide Mme D’Amours.
Double cotisation et équité
L’UPA veut modifier la Loi sur les producteurs agricoles afin, notamment, que tous les secteurs de production participent équitablement au financement de l’organisation. Elle veut aussi ajuster la cotisation selon la taille des fermes et mettre fin à la double cotisation qui prévaut actuellement lorsqu’une exploitation comprend deux actionnaires ou deux sociétaires ou plus.
Le président a également émis la possibilité d’offrir une première année de cotisation gratuite aux nouvelles fermes qui se joignent à l’UPA. « C’est le genre de chose qu’on aimerait changer, mais tel que rédigé actuellement, la Loi ne nous le permet pas », a-t-il expliqué.