Actualités 2 octobre 2015

Partenariat transpacifique : le suspens se prolonge

Initialement prévue pour deux jours, le 30 septembre et le 1er octobre, la rencontre ministérielle de négociation pour le Partenariat transpacifique (PTP) se poursuit aujourd’hui et peut-être même jusqu’à samedi ou dimanche.

Selon quelques sources bien informées, le moment probable de la conférence de presse finale serait maintenant samedi vers la fin de la journée. Le ministre japonais du Commerce, Akira Amari, qui devait partir samedi matin, serait en mesure de rester un peu plus.

Les négociations concernant le secteur automobile seraient très avancées, mais la question du marché des produits laitiers et des médicaments biologiques seraient encore sur la table des ministres et des négociateurs. Selon certaines sources, le marché du sucre et la question de la propriété intellectuelle font toujours l’objet de débats.

Petite manifestation contre le PTP à Atlanta

Une centaine de manifestants ont protesté hier contre la conclusion d’un éventuel PTP qui serait, selon eux, contre l’intérêt des travailleurs et seulement au profit des grandes entreprises.

Le groupe était composé d’une majorité d’Américains, dont plusieurs membres de syndicats, mais aussi de quelques Japonais et Canadiens. Ils ont bloqué l’entrée de l’hôtel Westin où se tient la négociation du PTP pendant une dizaine de minutes. Il n’y a pas eu de violence, sinon une altercation avec un passant qui était armé de deux pistolets, le port d’arme étant légal dans l’État de Géorgie, et dont la présence n’était pas appréciée par l’un des organisateurs de la manifestation. Les deux hommes se sont poussés l’un l’autre avant d’être rapidement séparés par la police et quelques manifestants.

Le président du Syndicat des communications d’Amérique (CWA-SCA), section Canada, Martin O’Hanlon, a reproché le côté antidémocratique des négociations puisqu’il estime qu’il n’est pas normal que les élus des différents pays doivent voter sans connaître les textes finaux de tels accords de commerce. Les manifestants ont ensuite scandé plusieurs fois des slogans pour la démocratie.