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Alors que la pression s’accentue pour mettre en place le Partenariat transpacifique (PTP) – au détriment de la gestion de l’offre, selon plusieurs observateurs –, le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, brillera-t-il par son absence, la semaine prochaine, à Charlottetown?
Sera-t-il parmi les rares ministres de l’Agriculture des 10 provinces canadiennes à ne pas participer à la rencontre estivale de la Fédération canadienne de l’agriculture (FCA)?
« Nous attendons toujours sa réponse », a confié hier à la Terre la porte-parole de la FCA, Jessica Goodfellow.
Au bureau du ministère de l’Agriculture, à Québec, impossible de connaître l’agenda du ministre Paradis, en dépit de nos nombreux appels, qui sont restés sans réponse.
Impossible, également, de faire confirmer si le ministre se rendra dans la capitale de l’Île-du-Prince-Édouard, pour participer cette fois à la conférence des ministres de l’Agriculture.
Rencontre au sommet à Hawaï
Tout cela au moment où les négociations en vue d’un accord de commerce dans la zone Asie-Pacifique franchissent leurs dernières étapes.
Les États-Unis viennent tout juste de confirmer la tenue d’une importante rencontre à Hawaï, du 28 au 31 juillet, à laquelle prendront part les ministres du Commerce des 12 pays concernés par l’éventuel accord commercial dans la zone Asie-Pacifique.
Cette réunion au sommet aura été précédée par une rencontre des négociateurs en chef du PTP, qui doivent se réunir du 24 au 27 juillet pour discuter de cet enjeu économique.
Harper et la gestion de l’offre
La question est maintenant de savoir si le gouvernement de Stephen Harper prendra les devants et se portera à la défense de la gestion de l’offre qui régit les conditions du marché dans les secteurs laitier et avicole.
« Les conservateurs n’ont pas de marge de manœuvre pour « jouer » avec les émotions des producteurs, si l’on se fie aux sondages, estime le professeur Sylvain Charlebois, de l’Université de Guelph, en Ontario. Le gouvernement risque de défendre la gestion de l’offre ouvertement, et clairement. Par contre, le PTP sera vraisemblablement signé cet été. »
Il faudra voir, par ailleurs, comment le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, pourra manœuvrer auprès du premier ministre Harper pour défendre la gestion de l’offre, un acquis négocié il y a plus de 40 ans.