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La rencontre de plus d’une heure du président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau, et du ministre Paradis, le 18 février, n’a pas porté que sur le sirop d’érable.
Cette réunion a également permis des échanges sur la gestion de l’offre et les mesures à prendre à court terme pour soutenir le secteur laitier.
« J’ai demandé à M. Paradis une rencontre au sommet avec l’Ontario », rapporte Marcel Groleau, qui pense que les ministres Leal et Paradis pourraient convenir ensemble de quelques mesures qui seraient favorables au maintien d’une gestion de l’offre en bon état. Le président de l’UPA rappelle que les deux ministres ont démontré une belle solidarité pour la défense de la gestion de l’offre à Atlanta lors de la phase finale des négociations du Partenariat transpacifique.
« On est dans la Confédération canadienne. On ne peut pas comme province prendre une décision ayant un impact aussi négatif sur l’ensemble de la gestion de l’offre », estime Marcel Groleau, à propos des chances de convaincre le ministre Jeff Leal de l’Ontario de reconsidérer la position de ses producteurs de lait.
Les deux ministres pourraient également convenir d’une application stricte des normes fromagères, d’une réduction des risques de contestation internationale liés à la nouvelle approche ontarienne et d’un arrêt des importations de lait diafiltré américain. L’idée est aussi de minimiser l’impact négatif sur le prix reçu par les producteurs de lait.
Le ministre Paradis aurait mentionné qu’il allait essayer d’organiser cette rencontre au sommet entre les deux provinces.