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L’ex-conservateur et député de Beauce fonde officiellement son nouvel organe politique : le Parti populaire du Canada (PPC).
Sur son site Web mis en ligne tout récemment, Maxime Bernier propose quelques idées phares, dont celles de « libérer le potentiel économique du Canada, de réduire la taille du gouvernement et de le décentraliser, de défendre les Canadiens des régions rurales et de rendre tous les Canadiens plus riches », notamment en abolissant la gestion de l’offre en vigueur dans les productions de lait, d’œufs, de poulet et de dindon.
L’initiative de M. Bernier soulève le scepticisme sans son comté. Selon le maire de Saint-Georges, Claude Morin, les électeurs beaucerons n’approuvent pas la façon dont leur député a claqué la porte du Parti conservateur, à la fin août, près d’un an après avoir voulu le diriger, a-t-il déclaré à Radio-Canada.
Pour l’instant, Maxime Bernier a reçu l’appui de trois personnalités publiques : Michael Wekerle, un banquier et ancien participant à la version anglophone de l’émission Dans l’œil du dragon, l’ex-député conservateur de la Colombie-Britannique Gurmant Grewal de même que Marc Emery, un activiste procannabis, qui se qualifie de « prince du pot », a révélé La Presse canadienne.
M. Bernier aura quelques mois pour tester sa machine électorale lors des élections partielles à venir dans trois comtés, dont celui d’Outremont. Les prochaines élections fédérales sont prévues à l’automne 2019.