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Le Parti conservateur a l’intention de se battre pour la défense de la gestion de l’offre.
En point de presse, hier, à l’occasion de l’inauguration du Suprême laitier à Saint-Hyacinthe, le ministre Maxime Bernier a affirmé qu’elle faisait partie de l’ADN de son parti.
« Depuis qu’on est au pouvoir en 2006, on a signé 38 ententes de libre-échange et on a toujours protégé les trois piliers de la gestion de l’offre », a rapporté en point de presse le ministre d’État à l’Agriculture. Il est toutefois resté évasif lorsque questionné par la Terre sur les raisons du refus de son gouvernement de créer un office national dans le secteur des poulettes. Cela aurait permis à cette industrie de passer sous gestion de l’offre. « On a d’autres préoccupations pour le moment; on verra ce que l’avenir nous réserve dans ce dossier », s’est-il contenté d’ajouter en refusant d’y voir le résultat de pressions de la part de l’Organisation mondiale du commerce.
Maxime Bernier a également laissé entendre que le fédéral surveillait de près le phénomène de l’accaparement des terres. Il a toutefois rappelé que la protection des terres agricoles était sous juridiction provinciale. « C’est le gouvernement québécois qui a un mot à dire là-dedans avec ses lois et ses règlements », a précisé le député de Beauce.
Sur la question des compensations pour pallier l’entrée au pays de fromages européens, Maxime Bernier a expliqué qu’une consultation se tiendrait la semaine prochaine à Québec avec les producteurs laitiers et fromagers. « On veut les consulter sur les compensations, mais aussi sur la façon d’octroyer les quotas de fromages européens, a laissé savoir le ministre. Tout est sur la table. »