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De retour comme ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada, le député de Cardigan, sur l’Île-du-Prince-Édouard, Lawrence MacAulay, affirme que sa priorité sera de « mettre plus d’argent dans les poches » des producteurs.
« Avec les coûts qui sont toujours en augmentation, c’est important que je fasse tout en mon pouvoir pour aider les producteurs à améliorer leur bénéfice net. C’est ce que je veux faire. C’est mon travail », a-t-il témoigné d’entrée de jeu, lors d’un court entretien téléphonique accordé à La Terre, le 25 août.
Dépêché dans l’Ouest canadien, il y a quelques semaines, en soutien aux producteurs malmenés par les sécheresses et les feux de forêt, le prédécesseur et maintenant successeur de Marie-Claude Bibeau affirme connaître un début de mandat mouvementé. Il dit toutefois avoir hâte d’aller à la rencontre des agriculteurs du Québec pour prendre connaissance de leurs enjeux plus amplement.
« J’ai déjà parlé [au président de l’Union des producteurs agricoles, Martin Caron]. On s’est parlé cinq minutes au téléphone. C’était une conversation entre deux fermiers. Ce qu’on s’est dit, c’est qu’on allait travailler ensemble pour améliorer la situation des agriculteurs. C’est son rôle et c’est aussi le mien », fait valoir celui qui a lui-même un bagage de producteur laitier et de pommes de terre.
Présence au Québec
Rappelons que Lawrence MacAulay avait déjà été ministre fédéral de l’Agriculture de 2015 à 2019, avant que Marie-Claude Bibeau prenne le relais pour les quatre années suivantes, jusqu’au remaniement ministériel du 26 juillet.
Questionné sur ce qu’il répondrait à ceux qui craignent une présence moins soutenue de sa part au Québec par rapport à sa prédécesseure, M. MacAulay s’est d’abord excusé de ne pas parler français. Il a ensuite réitéré qu’il avait hâte de s’asseoir avec les représentants québécois du milieu agricole et « d’aller à la rencontre de tous ceux qui souhaitent [le] rencontrer ».
De l’aide pour faire face aux intempéries?
En ce qui concerne les intempéries qui affligent, cette saison, les producteurs du Québec, le ministre est resté vague. Il n’a pas promis d’aide particulière, mais a assuré qu’il travaillera « en collaboration avec les provinces » pour s’assurer que les programmes en place répondent aux besoins des agriculteurs et que ces derniers reçoivent « les dédommagements requis le plus rapidement possible ».
Les exportations de semences n’ont pas repris à l’Île-du-Prince-Édouard
Les exportations de semences de pommes de terre de l’Île-du-Prince-Édouard n’ont toujours pas repris depuis la crise de la galle verruqueuse qui a frappé la province des Maritimes en 2021, a fait savoir le ministre MacAulay. Son gouvernement, dit-il, travaille à la mise en place d’un « programme appuyé par la science » qui permettrait de reprendre les exportations.