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L’Union des producteurs agricoles (UPA) souscrit pleinement à la démarche de Québec visant à alléger l’administration des mesures visant la protection de l’environnement. Elle s’oppose toutefois vigoureusement à toute hausse de tarif.
Marcel Groleau, président de l’UPA, présentait hier en commission parlementaire la position de son organisation relativement au livre vert concernant la modernisation du régime d’autorisation environnemental.
« On est certains qu’on peut réduire le fardeau administratif sans pour autant négliger la protection de l’environnement et la qualité de l’eau », affirmait-il en entrevue téléphonique.
D’emblée, l’Union souscrit au principe d’une modulation des exigences pour obtenir un certificat d’autorisation en fonction du niveau de risque. À son avis, les projets présentant un faible risque pour l’environnement devraient même en être exemptés.
« Pourvu qu’on soit conforme aux différents règlements sur la qualité et le prélèvement de l’eau, l’entreposage des fumiers et autres, une attestation de conformité devrait suffire », plaide le président.
En matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), Marcel Groleau a attiré l’attention du ministère de l’Environnement sur le fait qu’un seul protocole de quantification est reconnu pour le secteur agricole. Ce protocole, a-t-il expliqué, concerne le captage et la destruction des biogaz émanant d’un lieu de stockage des déjections animales. Désireux de s’inscrire à la bourse du carbone initiée par le Québec et la Californie, une trentaine d’agriculteurs auraient présenté des projets. Le ministère tarde cependant à leur délivrer une autorisation.
« Nous sommes ici confrontés à la situation paradoxale où le ministère empêche la réalisation de projets qui ne visent pourtant qu’à réduire l’émission d’un contaminant », déplore l’UPA dans son mémoire.
Les détails dans la prochaine édition de La Terre de chez nous.