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Le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, a invité certains groupes à venir commenter le récent rapport sur la sécurité du revenu, et l’Union des producteurs agricoles (UPA) a profité de ce moment privé avec le ministre pour lui demander, dès ce printemps, des mesures supplémentaires totalisant 60 M$.
« Nous voulons rapidement un programme d’appui au développement des entreprises, lequel serait élargi à l’ensemble des productions et comporterait un volet régional; un programme que nous estimons à 50 M$. Ensuite, nous demandons un montant d’environ 10 M$ qui servira, notamment, à bonifier la couverture des programmes Agri », a indiqué à la Terre Charles-Félix Ross, économiste en chef à l’UPA.
Voilà pour les demandes à court terme, qui, aux yeux de l’Union, se veulent « un signal aux producteurs que le gouvernement veut réinvestir en agriculture. »
Évidemment, la liste d’épicerie destinée au ministre ne s’est pas terminée là…
« Nous aimerions renouveler un cadre financier de cinq ans avec la Financière, qui débuterait en 2016. Nous demandons une somme de 40 à 70 M$ par année afin d’inclure la rémunération de l’exploitant, d’ajouter un mécanisme de redressement des marges de référence et de moduler les programmes Agri en fonction des réalités [petites fermes, productions biologiques, etc.] », a expliqué M. Ross.
Au total, les demandes de l’UPA représenteront annuellement un montant de 100 à 130 M$ qui serait pigé, selon l’économiste, « à même le budget actuel de la Financière ».