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Lors des consultations en vue du prochain exercice budgétaire, l’Union des producteurs agricoles (UPA) a réitéré, le 8 février, l’importance d’accroître la flexibilité et l’autonomie de La Financière agricole du Québec.
L’organisation agricole argue qu’ainsi, la Financière serait en mesure de hausser le seuil de dépenses des programmes pour lesquels une autorisation du Conseil du trésor est requise, et qu’elle pourrait utiliser les surplus qu’elle génère pour mettre en place des programmes d’assurance spécifiques, pour bonifier Agri-Québec ou pour actualiser Agri-Québec Plus et l’assurance stabilisation des revenus agricoles.
L’UPA a formulé une quinzaine d’autres demandes. Parmi celles-ci, l’organisation réclame la création d’un programme d’investissement direct pour soutenir les entreprises aux prises avec la hausse du salaire minimum. Ce programme permettrait de pallier les hausses supérieures à l’inflation et d’aider financièrement la transition vers des technologies permettant de remplacer la main-d’œuvre.
En termes de santé et de sécurité à la ferme, l’UPA voudrait participer à la création d’un comité spécial regroupant les ministères du Travail, de l’Agriculture, de la Santé et de l’Éducation et la Commission des normes, de l’équité, de la santé, et de la sécurité du travail. Ce comité aurait le mandat de rendre les fermes plus sécuritaires en élaborant un plan d’action financé par un partenariat public-privé.
En matière d’environnement, l’UPA souhaite voir lever l’interdiction de croissance des superficies agricoles dans le Règlement sur les exploitations agricoles. Elle souhaite également que les budgets prévus au Plan d’agriculture durable et au Plan d’économie verte soient haussés de 23,44 M$ sur une période de 10 ans.
En ce qui a trait à la forêt privée, l’organisation agricole aspire à accroître les budgets d’aide afin de financer les plans d’aménagement forestier bonifiés, d’assurer la remise en production de sites affectés par la tordeuse des bourgeons et d’accroître la réalisation de travaux sylvicoles pour stimuler la récolte de bois.
L’organisme souhaite également que les petites fermes reçoivent un crédit d’impôt pour l’achat d’équipement ou de machinerie agricole équivalent à 30 % du coût d’acquisition, et qu’un programme d’aide financière vise l’harmonisation des services de L’Arterre.