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Maltraiter un animal constitue un geste inacceptable aux yeux de l’Union des producteurs agricoles (UPA). Celle-ci craint pourtant qu’une personnalisation des animaux d’élevage ne compromette la rentabilité des fermes.
Martin Caron, 2e vice-président de l’UPA, a indiqué que les agriculteurs ne considèrent pas leurs animaux « comme un meuble » depuis longtemps. Il témoignait hier en commission parlementaire relativement au projet de loi no 54 visant l’amélioration de la situation juridique de l’animal. Ce dernier propose notamment de considérer les animaux comme des « êtres sensibles » au lieu de biens meubles suivant le Code civil du Québec.
Le législateur, a déclaré Martin Caron, aurait pu choisir de renforcer la protection des animaux à travers les lois existantes.
Le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, a d’entrée de jeu noté que l’UPA avait été l’un des premiers organismes à se prononcer en faveur du projet de loi. À son avis, cela témoigne de la préoccupation des agriculteurs de bien traiter leurs animaux. Il a aussi fait référence au classement du Québec parmi les sociétés évoluées du monde, disant que « le secteur de l’élevage n’était pas ce qui nous tirait vers le bas ».
On prend de plus en plus conscience, a-t-il souligné, que vous n’êtes pas à la remorque de ce qui se passe ailleurs dans le monde, mais bien à l’avant-garde.
Ces propos ont paru rassurer les représentants de l’UPA, qui ont par ailleurs manifesté leur opposition au transfert de responsabilités vers les municipalités en matière de protection sanitaire des animaux.
Les audiences publiques se poursuivent la semaine prochaine avec la présence des Éleveurs de poulettes, des Producteurs de lait et de la Fédération des producteurs de bovins mercredi.
Plus de détails dans la prochaine édition de la Terre.