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Le gouvernement minoritaire d’Ontario a déposé un budget qui contient les plus grandes compressions depuis l’ancien premier ministre Harris. L’agriculture n’est pas épargnée.
Le principal impact agricole de ces diminutions de dépenses de 17,7 milliards sur trois ans est le plafonnement de la contribution provinciale au programme de gestion des risques du marché (RMP) à 100 M$ par an.
Le discours du budget de Dwight Duncan réitère la demande faite au gouvernement fédéral de contribuer à son programme RMP, ce qui a été refusé jusqu’à maintenant.
« Les programmes de soutien au revenu des agriculteurs sont une source de risque financier pour la province puisque les paiements ne sont pas prévisibles », indique le budget du 27 mars. Le programme RMP sera donc modifié afin de se conformer à la limite prévue. Il n’est pas clair que la nouvelle formule s’appliquera dès cette année puisque les formulaires étaient déjà distribués. Le montant de 100 M$ est le même que celui qui a été dépensé dans la première année du programme.
Un débat est par ailleurs déjà engagé sur la façon de limiter les dépenses. Le National Farmers Union d’Ontario propose par exemple de plafonner le montant reçu pour chaque ferme afin de favoriser les entreprises familiales.
Le milieu agricole ontarien s’inquiète également des compressions au sein du ministère de l’Agriculture d’Ontario. Le budget indique simplement qu’il faut recherche une plus grande efficacité dans la fonction publique, mais cela pourrait signifier une diminution du personnel.