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Les travaux de la CAPERN sur le livre vert se sont amorcés lundi sur fond de…frites surgelées.
La Fédération des producteurs de pommes de terre, qui a lancé les consultations, s’est demandé comment elle pourrait amener les chaînes de restauration rapide à acheter les pommes de terre du Québec, et non celles du Nouveau-Brunswick.
« On ne parvient pas à vendre nos pommes de terre aux chaînes, en particulier aux Rôtisseries St-Hubert et à la Cage aux Sports. Pourtant, St-Hubert achète les poulets du Québec mais il manque une volonté, un coup de pouce, pour les inciter à acheter nos produits », a déclaré le président de la Fédération, Réal Brière.
Les producteurs croient que ce coup de pouce pourrait venir avec une véritable politique bioalimentaire. « Nous avons gagné des parts de marché avec nos campagnes promotionnelles et nos produits de niche, mais nous risquons de perdre du terrain face à de très gros concurrents », a-t-il ajouté.
La Fédération souhaite par ailleurs la mise en place d’une politique d’achat local « institutionnelle » pour hausser ses volumes de vente. Et il est question d’implanter une frite « goûteuse et santé »…
Le ministre de l’Agriculture Pierre Corbeil a posé quelques questions. Il a notamment parlé du projet de pommes de terre de semence dans le Nord du Québec. « Cocasse », a-t-il dit pour qualifier cette initiative.
Les consultations sur le livre vert se déroulent jusqu’à vendredi.