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Une cinquantaine de professeurs, technologues et professionnels se sont réunis devant l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) de Saint-Hyacinthe en cette Journée internationale des travailleurs pour dénoncer les effets des mesures d’austérité sur l’éducation.
« Nous sommes préoccupés parce que les coupes faites par l’administration de l’ITA vont avoir des conséquences sur la réussite de nos étudiants », a lancé le président du syndicat des professeurs de l’ITA, Patrick Fafard. Il déplore que les enseignants n’aient pas été consultés sur la façon de faire face à la rigueur budgétaire.
M. Fafard explique que l’institution a décidé de mettre fin à l’accompagnement des professeurs dans les stages il y a quelques semaines. Puis, l’ITA a décidé de faire marche arrière en attendant l’élaboration d’une nouvelle formule pour les stages. « L’accompagnement est primordial pour l’apprentissage des étudiants, explique-t-il. La formule qu’on a mise en place répond à la demande de l’industrie. » L’institution a promis qu’elle présenterait une nouvelle formule pour les stages à l’automne.
« En attendant le raz-de-marée, on pose des questions, ajoute le président du syndicat des professeurs, qui déplore aussi les coupes dans le matériel académique. Si ça continue comme ça, je vais me retrouver à planter des fleurs en plastique dans mes cours dans deux, trois ans. » M. Fafard ajoute également que l’ITA a décidé de fermer le centre qui aidait les étudiants éprouvant de la difficulté en français. L’administration travaillerait à l’élaboration de nouveaux outils pour aider ces derniers. « On se demande c’est quoi leur plan, déclare-t-il. Mais ils ne nous répondent pas. »
La direction de l’ITA a refusé de commenter le dossier.