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Les producteurs de sirop d’érable sont parmi ceux qui devraient éventuellement profiter du Partenariat transpacifique. Pourtant, ils sont loin de sauter de joie, se disant solidaires avec les producteurs sous gestion de l’offre. Le président de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, Serge Beaulieu, se demande si les producteurs pourront retirer des gains réels de ce genre d’accord commercial de libre-échange.
« Oui, c’est intéressant, une baisse de tarifs si elle se rend jusqu’au consommateur, affirme-t-il. C’est souvent absorbé par les intermédiaires et les distributeurs. Avec l’Europe, on a quand même perdu 17 000 tonnes de fromage. Ça ne doit pas être un prétexte pour déshabiller l’un pour habiller l’autre. Dans le sirop d’érable, on est en plein développement, bien avant cet accord. »