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Un prochain gouvernement dirigé par François Legault maintiendrait les pouvoirs de l’Union des producteurs agricoles (UPA).
Le nouveau chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), François Legault, ne veut rien changer à la formule actuelle, qui confère à l’UPA le pouvoir de représenter tous les producteurs, selon la formule établie d’accréditation unique. Cette position diffère de celle d’autres formations politiques à Québec, notamment les Libéraux de Jean Charest, qui ont évoqué la possibilité de remettre en question le principe d’accréditation unique.
« On ne propose pas de changements. On propose de garder l’UPA pour représenter les agriculteurs. On considère que, pour l’instant, ce n’est pas une priorité. On croit qu’il faut conserver la représentation actuelle », a confié François Legault dans une entrevue à la Terre réalisée au lendemain du lancement très attendu et très médiatisé de ce nouveau parti politique.
Le chef de la CAQ dit néanmoins « comprendre » que dans certaines régions, les opinions peuvent être partagées. « Il y a des gens qui aiment l’UPA et d’autres pas. Mais sincèrement, demain matin, on ferait autant de satisfaits que d’insatisfaits si on apportait des changements. Je ne vais pas commencer à ouvrir un tel dossier, compte tenu du fait qu’il ne comporte pas autant d’avantages que d’autres dossiers que nous devons mener au Québec », précise François Legault.
Le leader politique a par ailleurs l’intention de se pencher sur les problèmes aigus de financement et de liquidités auxquels sont confrontés un nombre inquiétant de producteurs agricoles. Il s’interroge également sur le rôle de La Financière agricole et il souhaite mettre de l’avant des mesures incitatives pour conserver le contrôle des terres agricoles « entre les mains des Québécois ».