Politique 19 septembre 2014

Le secteur des pêches reçoit 25 M$ de Québec

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Le MAPAQ crée un nouveau centre de recherche consacré à l’aquaculture et aux pêches.

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a annoncé, ce jeudi, la création de Merinov, le Centre d’innovation de l’aquaculture et des pêches du Québec. Le gouvernement investit une somme de 23,9 M$ sur cinq ans dans le Centre sans but lucratif, qui réunit des experts et des services dans les secteurs reliés aux pêches et à la mer.

On peut lire dans le communiqué de presse que « le nouvel organisme a comme mission de produire de nouvelles connaissances et technologies destinées au développement de l’industrie des pêches et de l’aquaculture commerciales ». Merinov est formé par le regroupement des trois centres de recherche du MAPAQ, Halieutec, le Centre collégial de transfert de technologie des pêches du Cégep de la Gaspésie et des Îles, ainsi que les équipes de recherche de l’Université du Québec à Rimouski œuvrant dans les centres de recherche du ministère.

Destiné surtout aux entreprises, le Centre réunit près de 90 employés, dont les services seront offerts à l’ensemble de la province. Merinov pourra compter sur les infrastructures et équipements de R&D du MAPAQ, en place à Gaspé, à Grande-Rivière et à Cap-aux-Meules, ainsi que sur l’apport de 34 personnes du ministère.

Gino Lebrasseur, président de Merinov, a souligné que le Centre travaillerait surtout à « répondre efficacement aux besoins d’innovation des entreprises des secteurs de la capture, de l’aquaculture, de la transformation et de la valorisation de la biomasse aquatique ».

Programme de soutien

Le MAPAQ a aussi annoncé la mise en place d’un nouveau programme d’aide financière pour les entreprises de la pêche, à la suite de la hausse du coût du carburant, entre autres. Le gouvernement va rembourser une partie ou la totalité des intérêts accumulés pour des prêts pour la pêche commerciale, contractés soit au MAPAQ ou d’un financement privé non garanti. Le programme permettra aussi de reporter le remboursement du capital s’il s’agit d’un financement gouvernemental, dans le cas où l’entreprise ne peut respecter entièrement ses obligations contractuelles.