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Le projet de loi 41 visant à empêcher les agronomes de conseiller des producteurs agricoles tout en ayant la possibilité de leur vendre des intrants ne sera pas adopté avant la tenue des prochaines élections, le 3 octobre.
« Le projet de loi 41 est à l’étape de l’adoption du principe et n’a pas été rappelé en Chambre par le leader du gouvernement. Ainsi, à moins que l’Assemblée nationale ne soit appelée à siéger en séance extraordinaire au cours de l’été pour l’étude de ce projet de loi, celui-ci deviendra caduc au moment de la dissolution de la Chambre pour les prochaines élections générales », indique la conseillère en communication de l’Assemblée nationale, Béatrice Zacharie.
Lors de sa présentation par le ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, le 1er juin, l’Ordre des agronomes du Québec et l’Ordre des technologues professionnels du Québec avaient favorablement accueilli le projet de loi. Pour leur part, l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA) et les Producteurs de grains du Québec ont soutenu que les changements proposés mettaient à mal la capacité des producteurs à gérer leur entreprise. L’Ordre des médecins vétérinaires du Québec s’est pour sa part indigné de voir les agronomes se voir attribuer la pratique d’actes actuellement réservés aux vétérinaires.
Accaparement des terres
Notons par ailleurs que le projet de loi 991 sur l’accaparement des terres, déposé à l’Assemblée nationale le 24 mai par la députée solidaire Émilise Lessard-Therrien, est voué à connaître le même sort que le projet de loi sur les agronomes.