Actualités 23 septembre 2015

Le Parti libéral explique comment défendre la gestion de l’offre

« C’est essentiel que nous contrôlions mieux nos frontières », a déclaré Stéphane Dion, candidat libéral qui était de passage devant le conseil général de l’Union des producteurs agricoles (UPA) ce matin à Longueuil. Il était accompagné de deux candidats libéraux en provenance de circonscriptions agricoles : Jean-Claude Poissant, dans La Prairie, et Karl Trudel, dans Mirabel.

Pour M. Dion, l’agriculture ne doit pas être laissée strictement au libre marché. « On croit que le gouvernement fédéral a un rôle à jouer », estime le candidat de Saint-Laurent–Cartierville.

Mauvais négociateur

Il reproche par ailleurs au gouvernement conservateur d’être un mauvais négociateur en ce qui concerne la gestion de l’offre en agriculture.
Pour lui, il est important de faire comprendre aux autres pays que la réglementation qui encadre la gestion de l’offre est une forme de soutien à l’agriculture. S’ils veulent remettre ce soutien en question, ces pays devraient accepter de mettre sur la table leur propre soutien sous forme de subventions, dit-il. Il doit y avoir une contrepartie.

« Plusieurs pays ont une approche de libre marché, mais pour les autres seulement », a expliqué Stéphane Dion, citant une lettre de son chef, Justin Trudeau, qui s’engage à défendre la gestion de l’offre.

Plus tard aujourd’hui, Ruth Ellen Brosseau, du Nouveau Parti démocratique, Maxime Bernier, du Parti conservateur, et Jici Lauzon, du Parti vert, seront aussi de passage à la Maison de l’UPA.

À suivre à laterre.ca.