Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Depuis le temps qu’on l’attendait, la politique agricole promise par le gouvernement sera dévoilée jeudi prochain, le 16 mai.
Et ça se fera dans un décor bucolique, dans la région de Charlevoix, dans la circonscription de la première ministre du Québec, Pauline Marois.
La chef péquiste sera accompagnée de son vice-premier ministre et ministre de l’Agriculture, François Gendron, ainsi que des 22 membres de la Table des partenaires, qui se rendront à L’Hôtel de la Ferme, à Baie-Saint-Paul.
« On avait dit qu’on allait faire ce dépôt avant la fin du printemps. C’est ce qu’on s’apprête à faire », a confirmé, en entrevue à la Terre, l’attaché de presse du ministre, Maxime Couture.
Le ministre Gendron a toujours répété qu’il souhaitait établir un consensus entre tous les acteurs de l’industrie (producteurs, transformateurs, distributeurs) afin que cette politique – de souveraineté alimentaire – atteigne ses objectifs.
Il n’a jamais caché que les attentes étaient élevées et qu’il fallait se préoccuper de la relève agricole en prenant des mesures énergiques pour contrer, notamment, le phénomène préoccupant de l’accaparement des terres.
Le dépôt de cette politique, et du plan d’action qui l’accompagne, marquera la fin d’un long processus de consultations mené depuis plusieurs années auprès des divers intervenants de l’industrie.
Rappelons que toute la réflexion entourant une politique agricole a pris naissance, en février 2008, après le dépôt du rapport Pronovost. Par la suite, trois ministres de l’Agriculture (Laurent Lessard, Claude Béchard et Pierre Corbeil) ont tenté de faire avancer le dossier en soumettant des projets qui n’ont pas abouti.
C’est toutefois le ministre Béchard qui aura relevé la barre en proposant un ambitieux régime agricole qui aurait défini les orientations de l’industrie pour les 25 années à venir.