Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Grande source de fierté pour les Québécois, l’agriculture constitue aussi une source de richesse importante pour l’économie du Québec.
C’est le message transmis par l’Union des producteurs agricoles (UPA) hier au ministre des Finances, Raymond Bachand, dans le cadre de ses consultations pour la préparation de son prochain budget.
« L’agriculture est un moteur économique pour le Québec et les perspectives à court, moyen et long termes sont excellentes », affirme à la Terrel’économiste en chef de l’UPA, Charles-Félix Ross. En compagnie du président de l’organisation, Christian Lacasse, celui-ci rencontrait le ministre des Finances du Québec.
Ils ont notamment fait valoir que le secteur agricole et agroalimentaire représentait une source de revenus de 4 G$ pour les différents gouvernements, dont 2,2 G$ pour le Trésor québécois.
« L’agriculture est vraiment un levier économique pour le Québec et cela se fait en région », ajoute Charles-Félix Ross. Une condition cependant, a-t-il fait remarquer au ministre, le secteur agricole nécessite un soutien de l’État appuyé par une réglementation et des programmes adéquats.
« C’est illusoire de penser, déclare-t-il, que l’agriculture du Québec va être capable de compétitionner avec les États-Unis, l’Inde et autres, sans assurance stabilisation des revenus, gestion de l’offre, accréditation unique et mise en marché collective. Si on affaiblit le pouvoir des producteurs, on se prive d’une source de richesse. »
Tout en reconnaissant que le précédent budget de Raymond Bachand « visait juste », l’UPA suggère au ministre d’appuyer les initiatives pour la promotion de la relève auprès des jeunes. L’Union recommande notamment la création d’un programme d’épargne afin de faciliter le transfert de ferme.