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L’agriculture obtient la meilleure note de l’ONG Transparency International.
Dix-neuf secteurs économiques ont été passés à la loupe par l’ONG Transparency International, qui étudie la propension des entreprises à se livrer à des actes de corruption. L’agriculture ainsi que l’industrie légère ont obtenu la meilleure note parmi le lot des secteurs étudiés, avec une note de 7,1 %. L’industrie aérospatiale civile et les technologies de l’information obtiennent aussi un bon score avec 7 %.
La construction et les travaux publics finissent par contre en queue de liste avec 5,3 %. L’industrie gazière et pétrolière est également un secteur perçu comme particulièrement propice au versement de pots-de-vin, tout comme l’industrie minière. L’immobilier, biens immobiliers, services aux entreprises et services juridiques et les services d’utilité publique ne font guère meilleure figure.
Ces résultats proviennent de l’indice sur la corruption des pays exportateurs 2011, réalisé par Transparency International, qui classe 28 des plus grandes puissances économiques du monde en fonction de la probabilité perçue de leurs entreprises à verser des pots-de-vin à l’étranger. L’ONG s’est livré à une enquête sur 3000 chefs d’entreprises de pays développés ou en développement en étudiant leurs pratiques d’affaires à l’étranger.
Selon l’enquête, les entreprises russes et chinoises qui ont investi 120 G$ US hors de leurs frontières en 2010 sont perçues comme les plus susceptibles de verser des pots-de-vin à l’étranger. Les entreprises suisses et néerlandaises sont considérées comme les moins susceptibles de verser des pots-de-vin.
Le Canada se classe pour sa part au 6e rang, ex æquo avec l’Australie. Les États-Unis se situent pour leur part au 10e rang et le Mexique au 26e rang, devant la Chine et la Russie.