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L’agriculture et les régions du Québec, et plus particulièrement la ruralité, ont retenu l’attention des chefs libéral et péquiste à la 24e journée de campagne électorale.
Libéraux
Reportés au pouvoir, les libéraux de Jean Charest s’engagent à investir 34 M$ d’argent neuf en agriculture et dans les pêches afin de consolider le rôle de moteur économique que joue le secteur bioalimentaire au Québec. C’est à Saint-Hyacinthe, la technopole agroalimentaire, que M. Charest a choisi de présenter ces promesses, le 24 août, sur la Ferme Réjean Laflamme. Sans l’apport du secteur bioalimentaire, qui fournit 12 % des emplois au Québec, l’objectif de créer les 250 000 emplois au cours des cinq prochaines années ne peut être atteint, a-t-il rappelé.
Ainsi, M. Charest consacrerait 15 M$ de plus (sur 5 ans) aux circuits courts, une partie de l’enveloppe étant toutefois réservée au financement récurrent de l’Association des marchés publics du Québec. Le budget dédié à la transformation alimentaire serait bonifié de 13 M$ (sur 3 ans) alors que les pêches et l’aquaculture commerciale bénéficieraient de 6 M$ de plus (sur 3 ans) pour améliorer leur compétitivité.
Péquistes
Outre son annonce de 20 M$ touchant la relève agricole, la chef péquiste Pauline Marois a proposé, à La Pocatière, d’investir 500 M$ dans des fonds régionaux afin de favoriser la diversification des économies locales et régionales. Elle abolirait toutefois les Fonds d’intervention économique régionaux (FIER). Mme Marois s’est aussi engagée à renforcer la Politique nationale de la ruralité, une initiative péquiste, en bonifiant le Pacte rural, sans toutefois donner de chiffres. La chef péquiste a aussi promis d’adopter une loi-cadre sur la décentralisation afin de favoriser l’occupation du territoire et de rapprocher les centres de décisions et les services des citoyens.