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Les négociations en vue d’un accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne sont dans une impasse à cause d’enjeux agricoles.
Mais contrairement à la première idée qui vient en tête, ce n’est pas la gestion de l’offre canadienne qui serait à l’origine du blocage.
« Les pourparlers avec le Canada sont bloqués à cause de l’agriculture. Il n’y a rien d’autre qui barre la route », a déclaré le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht.
Selon une dépêche en provenance de Dublin, l’Union européenne exigerait en effet du Canada qu’il abandonne ses demandes en agriculture – sans doute sur le bœuf et le porc – sans quoi les négociations ne reprendront pas.
Le commissaire De Gucht a qualifié les demandes canadiennes, formulées en février dernier, « d’inacceptables ». Ce dernier prétend avoir obtenu l’appui des 27 membres de l’Union européenne dans cette affaire.
Par ailleurs, le ministre irlandais du Travail, de l’Entreprise et de l’Innovation, Richard Bruton, a tenté de relativiser l’impasse en affirmant qu’il s’agit d’un phénomène typique des dernières phases de négociations. Tant le Canada que l’Union européenne soutenaient, encore tout récemment, qu’un accord était imminent. Les pourparlers durent depuis 2009.