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Devant le constat de l’augmentation du prix des terres agricoles au Canada, le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts veut comprendre les causes du phénomène. Il mène donc une étude auprès de différents témoins qui défilent devant lui depuis le 20 octobre.
Jeudi dernier, le directeur général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Charles-Félix Ross, est venu expliquer pourquoi son organisation s’inquiète du phénomène d’accaparement des terres depuis 2010. « Ce qu’on a remarqué dans notre étude du marché foncier agricole au Québec, c’est qu’il y avait eu une
augmentation très importante du nombre de transactions annuelles, à des montants encore plus élevés, a-t-il expliqué. On avait également observé de nouveaux joueurs, dont des fonds d’investissement, et on ne pense pas que leur modèle d’affaires axé sur les rendements soit un modèle d’avenir pour maintenir une agriculture dynamique au Canada. »
À une question du sénateur conservateur Jean-Guy Dagenais sur l’étalement urbain, M. Ross a révélé que les terres agricoles dézonées au Québec depuis 10 ans représentent l’équivalent du territoire de l’île de Montréal.
Au tour de la relève
Ce soir, à compter de 18 h, ce sera au tour de la présidente de la Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ), Michèle Lalancette, de se faire entendre devant le comité. Pour visionner en direct ou en différé, cliquez ici.
Des regroupements agricoles de la plupart des provinces ont été rencontrés jusqu’à présent, en plus des représentants de Financement agricole Canada et de Statistique Canada. Le rapport du comité sénatorial est attendu d’ici le 30 juin 2017.